La charge des enfants a, de tous temps, reposé sur les épaules des femmes, comme le travail domestique dont 80% est encore aujourd’hui accompli par les femmes ! Le partage des tâches ? En 1998, les hommes y consacraient chaque jour 10 minutes de plus qu'en 1985 (INSEE 1998) : quel progrès en 13 ans ! Les mères consacrent à leurs enfants 2 fois plus de temps que les pères. L'heure de la sortie dans les écoles maternelles, c'est encore très majoritairement " l'heure des mamans " !
Aujourd'hui, le libéralisme, pour s'octroyer le maximum de profits, dérèglemente, remet en cause tous les acquis du mouvement social et du mouvement féministe. Les femmes, comme les immigrés, servent de main d'oeuvre corvéable.
Nationalement, 80 % des pauvres sont des femmes ! 85 % du travail à temps partiel est effectué par des femmes ! Les inégalités salariales hommes/femmes sont en moyenne de 27 % !
A Evry en 1999, 77% des postes à temps partiel sont occupés par des femmes pour 23% d’hommes, alors qu’elles ne sont qu’à peine 42% à occuper les emplois à temps plein pour un peu plus de 58% d’hommes. Elles sont plus de 14% à être inscrites au chômage tandis que les hommes sont moins de 12%. 69% des hommes occupent un contrat à durée indéterminée contre 58,6% des femmes. 10% des femmes sont en CDD ou en intérim et 2,4% sont en emploi aidé.
La question du travail est centrale dans l’égalité entre hommes et femmes parce qu’elle permet que l’un ne dépende pas économiquement et matériellement de l’autre. Mais l'égalité, c'est aussi la participation des deux parents dans la responsabilité parentale et les tâches domestiques. La remise en cause individuelle des rapports hommes/femmes ne suffit pas : c'est une question de société, et les responsables politiques doivent s’en emparer au plan local comme au plan national.
Les élus 100% à gauche au conseil municipal défendront :
- L’ouverture d’une maison des femmes, afin qu’elles bénéficient d’un lieu d’expression libre et que s’organisent la solidarité avec les femmes victimes de violences ou confrontées à l’isolement et la solitude.
- L’augmentation des places d’accueil et d’hébergement d’urgence et la création de places de moyens et longs séjours, d’aide à la recherche d’emploi et à la reconstruction psychologique
- La formation de personnels municipaux à l’accueil des femmes fragilisées par les violences, comme aux victimes de discriminations sexuelles (gays et lesbiennes)
Ils combattront le temps partiel imposé y compris dans les services communaux, les contrats précaires et seront vigilants au principe d’égalité professionnelle et salariale entre les hommes et les femmes.